CORMIER AB - PLANT
Sorbus domestica
Le cormier (Sorbus domestica) est un arbre fruitier indigène robuste, apprécié pour ses fruits appelés « cormes », qui ressemblent à de petites poires ou pommes. Il peut atteindre 15 à 20 m de haut et vivre plusieurs siècles. Son bois très dur était autrefois recherché en ébénisterie. Les cormes, après un blettissement (ramollissement naturel), deviennent sucrées et savoureuses, idéales en confitures, pâtes de fruits ou boissons fermentées.
Tout savoir sur la plantation du cormier
Quand planter un cormier ?
La plantation se fait de préférence à l’automne ou au début du printemps, hors période de gel et hors forte canicule, afin de favoriser un bon enracinement.
Comment bien planter un cormier ?
Creusez un trou large (environ 80 cm de largeur) et peu profond, ameublissez la terre, introduisez du compost bien mûr si nécessaire, placez l’arbre avec le collet au niveau du sol, tassez légèrement, arrosez et paillez.
Où planter un cormier ?
Choisissez une exposition en plein soleil ou mi‑ombre, dans un sol bien drainé. Le cormier tolère tous types de sols, y compris calcaires ou secs une fois bien établi. Il préfère néanmoins une situation lumineuse.
Entretenir et récolter son cormier
Comment entretenir un cormier tout au long de l’année ?
Le cormier demande peu d’entretien. Il suffit d’un arrosage modéré la première année, d’un peu de compost au printemps et de pailler au pied. Supprimez les branches mortes ou mal orientées.
Quand et comment tailler un cormier ?
La taille est minimale : en fin d’hiver ou après récolte, retirez les rameaux morts ou encombrants. Évitez les tailles sévères qui ralentiraient la croissance lente de cet arbre.
Faut‑il arroser régulièrement le cormier ?
Oui, durant les deux premières années et en période de sécheresse. Une fois bien installé, l’arbre devient autonome et résistant à la sécheresse.
Quand récolter les cormes ?
La récolte s’effectue en septembre à octobre, lorsque les fruits sont bien mûrs, tombés ou ramollis (blettis). À ce stade, leur chair devient douce et sucrée.
Comment intégrer le cormier au jardin gourmand
Le cormier est‑il facile à cultiver ?
Oui, c’est un arbre rustique, peu exigeant, qui s’adapte à de nombreuses situations. Cependant, il nécessite de la place et une croissance lente.
Comment intégrer le cormier au jardin ?
Plantez‑le en isolé, en verger fruitier ou en haie champêtre. Son port élancé, ses fleurs de printemps et ses fruits colorés en automne en font un bel élément ornemental et productif.
Quelles plantes compagnes associer ?
Associez‑le à d’autres arbres fruitiers de grande taille ou à des arbustes de haie fruitière. Évitez tout de même les plantations très proches qui concurrenceraient ses racines.
🌱 Quelques questions courantes sur le cormier
Le cormier est‑il autofertile ?
Oui, il produit des fruits sans autre arbre, mais la fructification est meilleure en présence de plusieurs sujets ou autres Sorbus.
Peut‑on consommer les cormes crues ?
Non, elles sont astringentes et fermes à leur récolte. Il est préférable d’attendre qu’elles soient « blettes » (ramollies) avant de les consommer en confiture, pâte ou sirop.
Quelle est la rusticité de l’arbre ?
Le cormier est très rustique, supportant des températures jusqu’à environ –25 °C à –30 °C selon les sources.
Quelle est la durée avant la première récolte ?
La fructification intervient souvent après 8 à 10 ans, en raison de sa croissance lente.
