CHENOPODE BON HENRI AB - PLANT
Chenopodium bonus henricus
Un nom si particulier nécessite une explication ! Et c’est Le traité Rustica des variétés potagères de la Ferme de Sainte Marthe, rédigé par X. Mathias, aux éditions Rustica, qui éclaire le sujet :
Étonnante étymologie pour cette vivace, authentique plante de cueillette médiévale, devant son nom à l’ancien allemand gut Heinrich, Heinrich désignant les plantes croissant spontanément aux abords des maisons. Ainsi, cet épinard sauvage réputé pour ses vertus vermifuges fut qualifié de Bon Henri, en opposition à une autre adventice spontanée dans bien des potagers et que de nombreux jardiniers connaissent bien, la mercuriale, alors appelée mauvais Henri.
Les feuilles du chénopode Bon Henri se consomment exactement comme celles de l’épinard, les hampes florales comme des asperges.
Implantation au potager
Le chénopode Bon Henri appréciera une exposition ensoleillée ou mi-ombre en été ainsi qu'un sol frais, profond et riche. Laissez 40 cm minimum entre chaque plant.
Vous pouvez planter les plants de la fin mars à mi-octobre.
Culture du chénopode Bon Henri
Le chénopode Bon Henri disparaîtra à la fin de l'automne pour réapparaître au printemps. Coupez les hampes florales afin de ne pas bloquer l'émission de nouvelles feuilles.
Arrosez aux pieds. Si vous laissez quelques fleurs, vous aurez de grandes chances de voir le chénopode se ressemer tout seul.
Récolte du chénopode
Récolte environ 6 mois après implantation au potager.
On récolte les feuilles au fur et à mesure des besoins, de préférence le matin, au printemps et en automne (durant l’été, les feuilles deviennent trop dures) pour une consommation rapide. Les feuilles se consomment comme des épinards.
Les hampes florales se consommeront comme des asperges.
