Comment la Ferme de Sainte Marthe sauvegarde-t-elle les variétés oubliées ?
A la Ferme de Sainte-Marthe, on s'attache à recréer le stock de variétés anciennes afin de les mettre à disposition des jardiniers. « Nous utilisons beaucoup les catalogues des grandes maisons de semenciers qui officiaient dans les années 1900 à 1930, parmi lesquelles Vilmorin, indique Dominique Velé, directeur. Notre rôle est de remettre au goût du jour ces variétés anciennes ».
Première étape : tester les semences
Et la tâche n'est pas mince. Première étape : tester les semences pour vérifier la correspondance avec celles inscrites dans les catalogues de l'époque. Celles-ci leur sont généralement envoyées sous forme de petits échantillons de 10 à 15 graines par les réseaux de conservation de ressources génétiques ou l'Institut National de la Recherche Agronomique, censés avoir conservé les semences. Ce n'est qu'après cette vérification que la production de la semence de base peut commencer, puis être multipliée l'année suivante. « Afin de conserver les caractéristiques d'origine d'une variété, ce que nous appelons la maintenance, des mesures complexes doivent parfois être prises, explique le directeur de la Ferme de Sainte Marthe. Pour les courges, qui se croisent facilement entre elles, ce qui pourrait entraîner une dérive variétale, il faut par exemple séparer les cultures de deux variétés différentes de plus d'1,5 km ! ».
Un travail de longue haleine
Ce travail de maintenance est également de longue haleine : il faut entre trois et cinq ans entre le moment où les experts de Sainte Marthe repèrent une variété intéressante dans un catalogue ancien et celui où ils parviennent à la faire inscrire au catalogue des variétés pour jardiniers amateurs. Sans compter qu'il faut encore que cette variété séduise et que sa diffusion permette financièrement d'assurer sa maintenance ! « Notre objectif est de s'assurer que 80% de nos variétés seront conservées dans les 20 ans à venir, ce qui nous permet de réinvestir dans 20% d'autres nouvelles variétés », espère Dominique Velé.
Des agriculteurs multiplicateurs
Cette maintenance, la Ferme de Sainte Marthe la met entre les mains de cinq agriculteurs multiplicateurs, chargés de conserver dans leurs champs ces variétés anciennes. Plus de 250 variétés figurent au catalogue des variétés anciennes pour amateurs et la Ferme de Sainte Marthe assure d'ores et déjà la maintenance de 110 d'entre elles. Et la liste devrait s'allonger : nous nous attachons aussi aux variétés classiques, afin de les proposer désormais aussi en "bio".
Cliquez ici pour visionner une vidéo sur les nouvelles anciennes variétés
Source : GNIS
Première étape : tester les semences
Et la tâche n'est pas mince. Première étape : tester les semences pour vérifier la correspondance avec celles inscrites dans les catalogues de l'époque. Celles-ci leur sont généralement envoyées sous forme de petits échantillons de 10 à 15 graines par les réseaux de conservation de ressources génétiques ou l'Institut National de la Recherche Agronomique, censés avoir conservé les semences. Ce n'est qu'après cette vérification que la production de la semence de base peut commencer, puis être multipliée l'année suivante. « Afin de conserver les caractéristiques d'origine d'une variété, ce que nous appelons la maintenance, des mesures complexes doivent parfois être prises, explique le directeur de la Ferme de Sainte Marthe. Pour les courges, qui se croisent facilement entre elles, ce qui pourrait entraîner une dérive variétale, il faut par exemple séparer les cultures de deux variétés différentes de plus d'1,5 km ! ».
Un travail de longue haleine
Ce travail de maintenance est également de longue haleine : il faut entre trois et cinq ans entre le moment où les experts de Sainte Marthe repèrent une variété intéressante dans un catalogue ancien et celui où ils parviennent à la faire inscrire au catalogue des variétés pour jardiniers amateurs. Sans compter qu'il faut encore que cette variété séduise et que sa diffusion permette financièrement d'assurer sa maintenance ! « Notre objectif est de s'assurer que 80% de nos variétés seront conservées dans les 20 ans à venir, ce qui nous permet de réinvestir dans 20% d'autres nouvelles variétés », espère Dominique Velé.
Des agriculteurs multiplicateurs
Cette maintenance, la Ferme de Sainte Marthe la met entre les mains de cinq agriculteurs multiplicateurs, chargés de conserver dans leurs champs ces variétés anciennes. Plus de 250 variétés figurent au catalogue des variétés anciennes pour amateurs et la Ferme de Sainte Marthe assure d'ores et déjà la maintenance de 110 d'entre elles. Et la liste devrait s'allonger : nous nous attachons aussi aux variétés classiques, afin de les proposer désormais aussi en "bio".
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Source : GNIS