Cultiver un potager en terre calcaire
Les sols calcaires ne sont pas toujours aimés des jardiniers. Caillouteux, secs, pauvres... et pourtant ces terres peuvent être très productives !
Le terrain calcaire possède un pH supérieur à 7, il est dit basique ou alcalin. Les nombreuses pierres blanches qui jonchent habituellement la surface de ces sols ne sont pas toujours visibles, mais la terre est généralement de couleur clair, dû à la forte proportion de carbonate de calcium.
Les ormes, les sureaux, les coquelicots, les coucous, les chicorées sauvages, la moutarde des champs et les fumeterres officinales sont des plantes « calcicoles », qui « aiment » le calcaire. Si vous les rencontrez dans votre jardin, votre terre est probablement à dominante calcaire !
Pour vérifier, faites vous-même l'expérience ! Versez quelques gouttes de vinaigre sur une poignée de terre. Au contact de cette substance acide, le calcaire réagira ! Vous observerez une effervescence plus ou moins importante selon sa teneur.
Si vous souhaitez déterminer plus précisément l'acidité de votre sol, faîtes analyser un échantillon de terre par un laboratoire.
Ces sols sont généralement légers mais on rencontre parfois des terres calcaires lourdes.
Les terrains calcaires retiennent peu l'eau. Ils deviennent secs en saison estivale et les pierres, souvent abondantes, peuvent rendre fastidieux le travail du sol.
Le calcaire est un élément important. A son contact, les racines extraient les éléments minéraux dont elles ont besoin. Les sols faiblement calcaires sont des terres fertiles, mais l'excès de carbonate de calcium rend le fer, le manganèse et le magnésium inaccessibles aux végétaux. Le manque de ces éléments indispensables provoque le mal-être de certaines plantes en milieu calcaire. Sur ces terrains, on observe souvent des feuilles anormalement jaunes, symptômes d'une chlorose en fer. C'est le cas des framboisiers et des fraisiers.
Les sols calcaires ne sont pour autant pas de si mauvais sol !
Leur porosité leur donne l'avantage d'évacuer l'eau très rapidement en cas de forte pluie ou d'inondations. Cette propriété est un atout pour les plantes sensibles aux maladies et aux champignons se développant en milieu humide !
Au printemps, l'air chaud circule facilement dans ces terres et fait vite augmenter la température du sol.
Apportez de la matière organique ! Si la plante ne peut pas extraire les minéraux dont elle a besoin toute seule, il faut les lui apporter d'une autre façon. En déposant régulièrement de la matière organique (compost,... ) en quantité importante, vous aiderez le sol à améliorer sa capacité de rétention en eau et en nutriments.
Paillez encore et toujours ! Le paillage organique conservera l'humidité du sol qui s'échappe facilement des sols calcaires.
Ayez recours aux engrais verts ! Les trèfles, les vesces, les lupins sont très efficaces. Ils fixent l'azote atmosphérique et restituent au sol cet élément, si précieux pour plantes, afin qu'elles puissent ensuite l'absorber. En se décomposant, les engrais vert apporteront de la matière organique.
Les choux de Bruxelles, les choux-fleurs, les choux en général, les navets, les rutabagas se plaisent très bien dans les milieux calcaires qui les protègent du champignon Plasmodiophora brassicae, aussi connu sous le nom de la Hernie du chou.
Asperges, betteraves, panais, radis, épinards, laitues tolèreront des sols faiblement calcaires.
Achillées, armoise, centaurées, coquelicots, oenothère, pavots, pieds d'alouette, primevères, Lavandes, gypsophiles, campanules, Sillets, géraniums, valériane, marjolaine, rudbeckias, cistes, romarin, sauges, thym et une grande partie des plantes de rocaille apprécient ces sols basiques.
Comment reconnaître un sol calcaire ?
Le terrain calcaire possède un pH supérieur à 7, il est dit basique ou alcalin. Les nombreuses pierres blanches qui jonchent habituellement la surface de ces sols ne sont pas toujours visibles, mais la terre est généralement de couleur clair, dû à la forte proportion de carbonate de calcium.
Les ormes, les sureaux, les coquelicots, les coucous, les chicorées sauvages, la moutarde des champs et les fumeterres officinales sont des plantes « calcicoles », qui « aiment » le calcaire. Si vous les rencontrez dans votre jardin, votre terre est probablement à dominante calcaire !
Pour vérifier, faites vous-même l'expérience ! Versez quelques gouttes de vinaigre sur une poignée de terre. Au contact de cette substance acide, le calcaire réagira ! Vous observerez une effervescence plus ou moins importante selon sa teneur.
Si vous souhaitez déterminer plus précisément l'acidité de votre sol, faîtes analyser un échantillon de terre par un laboratoire.
Quelles sont les particularités d'un sol calcaire ?
Ces sols sont généralement légers mais on rencontre parfois des terres calcaires lourdes.
Les terrains calcaires retiennent peu l'eau. Ils deviennent secs en saison estivale et les pierres, souvent abondantes, peuvent rendre fastidieux le travail du sol.
Le calcaire est un élément important. A son contact, les racines extraient les éléments minéraux dont elles ont besoin. Les sols faiblement calcaires sont des terres fertiles, mais l'excès de carbonate de calcium rend le fer, le manganèse et le magnésium inaccessibles aux végétaux. Le manque de ces éléments indispensables provoque le mal-être de certaines plantes en milieu calcaire. Sur ces terrains, on observe souvent des feuilles anormalement jaunes, symptômes d'une chlorose en fer. C'est le cas des framboisiers et des fraisiers.
Les sols calcaires ne sont pour autant pas de si mauvais sol !
Leur porosité leur donne l'avantage d'évacuer l'eau très rapidement en cas de forte pluie ou d'inondations. Cette propriété est un atout pour les plantes sensibles aux maladies et aux champignons se développant en milieu humide !
Au printemps, l'air chaud circule facilement dans ces terres et fait vite augmenter la température du sol.
Comment cultiver un sol calcaire ?
Apportez de la matière organique ! Si la plante ne peut pas extraire les minéraux dont elle a besoin toute seule, il faut les lui apporter d'une autre façon. En déposant régulièrement de la matière organique (compost,... ) en quantité importante, vous aiderez le sol à améliorer sa capacité de rétention en eau et en nutriments.
Paillez encore et toujours ! Le paillage organique conservera l'humidité du sol qui s'échappe facilement des sols calcaires.
Ayez recours aux engrais verts ! Les trèfles, les vesces, les lupins sont très efficaces. Ils fixent l'azote atmosphérique et restituent au sol cet élément, si précieux pour plantes, afin qu'elles puissent ensuite l'absorber. En se décomposant, les engrais vert apporteront de la matière organique.
Que semer ou planter en terrain calcaire ?
Les choux de Bruxelles, les choux-fleurs, les choux en général, les navets, les rutabagas se plaisent très bien dans les milieux calcaires qui les protègent du champignon Plasmodiophora brassicae, aussi connu sous le nom de la Hernie du chou.
Asperges, betteraves, panais, radis, épinards, laitues tolèreront des sols faiblement calcaires.
Achillées, armoise, centaurées, coquelicots, oenothère, pavots, pieds d'alouette, primevères, Lavandes, gypsophiles, campanules, Sillets, géraniums, valériane, marjolaine, rudbeckias, cistes, romarin, sauges, thym et une grande partie des plantes de rocaille apprécient ces sols basiques.