Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

La pollinisation

Qu’est-ce qu’est la pollinisation ?

Il s’agit d’un phénomène de reproduction sexuée qui permet le transport des grains de pollen produit par les organes mâles vers les organes femelles.
Il existe deux catégories de fleurs pour assurer la reproduction d’un végétal :
Les fleurs bisexuées sont des fleurs possédant des organes mâles (les anthères) et des organes femelles (les ovaires) dans la même fleur.
Les fleurs bisexuées se répartissent en 2 familles :


Les plantes autogames (Hermaphrodites ou autofertiles). Les fleurs assurent elles-mêmes leur fécondation à partir de leur propre pollen. Les organes mâles et femelles sont sur la même fleur. Exemple : les pêchers et abricotiers.

Les plantes allogames. L'ovule est fécondé par du pollen en provenance d'une autre plante malgré la présence d’étamines sur la même fleur. C’est la pollinisation croisée. Exemple : les cerisiers.

Les fleurs unisexuées sont des fleurs possédant des organes mâles (les étamines) et des organes femelles (les pistils) dans des fleurs séparées.
Les fleurs unisexuées se répartissent également en deux familles :

Les plantes dioïques. Il s’agit d’une plante unisexuée nécessitant la présence d’un pied mâle et d’un pied femelle pour assurer une bonne fécondation. Exemple : les kiwis.

Les plantes monoïques. La plante produit des fleurs mâles distinctes des fleurs femelles sur un même pied. Exemple : les cucurbitacées, les maïs.

Comment la pollinisation est assurée ?

Le transport des grains de pollen est assuré en grande majorité par les pollinisateurs. Attirés par le nectar, la couleur et la forme des fleurs, les insectes butineurs (comme les abeilles, les papillons ou les bourdons) se déposent sur les fleurs, près du pistil, pour y récolter le précieux pollen.
En butinant de fleurs en fleurs, ils transportent involontairement le pollen des différentes fleurs et assurent ainsi la pollinisation d’une grande partie des végétaux dont les arbres fruitiers.
Ces plantes, dont la pollinisation est assurée principalement par les insectes pollinisateurs sont appelées plantes entomophiles.
Il faut donc favoriser au maximum la présence de ces insectes au jardin et leur réserver une parcelle fleurie près du potager (ou du verger) pour les attirer et les nourrir.

Les conditions météorologiques ont également un impact sur la production, la libération et la dispersion des grains de pollen. La pluie, le vent et la température favorisent ou diminuent la dispersion du pollen dans l’air. La pluie et les températures basses réduisent considérablement la bonne circulation des grains. En revanche, les températures chaudes et le temps sec permettent au pollen d’être libéré plus facilement des fleurs. Quant au vent, il aide les grains à se déplacer.
Ces plantes dont la pollinisation est assurée principalement par les conditions météorologiques sont appelées plantes anémophiles.

Les fruitiers et leur pollinisation.

Pour les variétés autostériles qui nécessitent d’être fécondées par un autre membre de leur espèce, il est utile de connaitre les variétés complémentaires présentes aux alentours.
Exemple : Le kaki Fuyu pollinise le kaki Haschyia ou le pommier Reine des Reinettes pollinise le pommier Bonne Hotture.

Pour que la pollinisation soit envisageable et pour assurer un meilleur rendement il faut que la parcelle accueille les autres variétés dans un rayon maximum de 3km. Cela peut être dans un même jardin ou dans le voisinage.

Pour les variétés autofertiles qui assurent elles-mêmes leur fécondation, il n’est pas obligatoire d’avoir une autre variété pollinisatrice. En ajouter une en complément permet néanmoins d’assurer un rendement plus efficace.